J’ai l’impression que la comparaison teinte nos vies. Elle est parfois grande et évidente. Elle est parfois très subtile et vicieuse. De l’athlète olympique à l’enfant de 5 ans, on apprend à se classer dans des catégories. Cette étape nous aide en quelque part à connaître mieux qui on est. Puis, comme dans tout, il faut garder un sens d’équilibre. C’est-à-dire que c’est enrichissant de savoir qui on est par rapport au rôle que nous jouons dans notre société. Mais on doit rester fidèle à notre chemin de vie sans devoir entrer en compétition avec les autres qui ont un rôle semblable. C’est un réel défi de sortir de ce mode de mesure et assumer le moment présent dans son tout.
Plusieurs vivent un jour ou l’autre un sentiment de ne pas faire assez bien. Puis on se compare à d’autres soit pour se réconforter ou pour s’auto critiquer.
Si nous sortons tous de ce mode de compétition, nous venons de créer une immense famille. Je suis convaincue que le moyen le plus sain, c’est de garder le regard positif sur tous les évènements qui parfument chacune de nos vies. Puis qu’on puisse partager nos idées dans la vulnérabilité autant que dans les victoires, et ce, sans jugement. On apprend des autres et de nous-même dans la compassion. L’authenticité est une clé à l’unification.
Mais la compétition a toujours été présente : entre les religions, entre les animaux, entre les plantes qui cherchent la lumière. Donc l’homme peut-il s’en défaire ? Mon avis, c’est oui. Car nous connaissons se pouvoir de la conscience. C’est sans aucun doute la force de l’humain. Nous devons trouver l’équilibre entre nos instincts animales protecteurs de territoire et cette grande conscience collective.
Je vous invite à observer dans quelle sphère de votre vie vous vous comparez, puis tournez la page en construisant le plus joli pont vers l’unification et la non compétition. Simplement en regardant votre propre chemin. Allez-y, c’est libérateur !
