Texte: François Aubonnet: Depuis quelques années, je travaille dans la valorisation de métiers via la photographie. fin 2014, après 8 ans sur cette trajectoire, j’ai pris du temps pour moi et je suis parti au Népal pour faire la photo qui me plait, l’instantané, la photo vivante…
J’ai ressenti cette vivacité en essayant d’être un canal, en étant là simplement en contemplation et en laissant la vie livrer ses trésors et dérouler ses scènes devant l’objectif… de la photographie méditative en quelque sorte ! Un moment où tu n’existes plus… tu n’es plus là et pourtant bien à ta place. Tu captes cette petite fenêtre de vie devant toi, un ensemble cohérent qui existe tout seul sans avoir besoin de toi et tu réalises que toi tu n’es là que pour capter ce moment, le capter pour le partager.
De retour à la maison, beaucoup de recherches et d’essais pour apporter davantage de justesse à ces images et ça même au numérique. Il faut trouver la bonne pâte, la bonne tambouille pour faire parler les autres sens. Et quand tu effeuilles le tout premier tirage et que les couleurs t’emmènent dans ce mélange entre rêve et réalité, tu es heureux d’avoir partagé cette petite fenêtre vibrante sur le monde…