Peu de temps pour vous donner des nouvelles, mais la dépression qui nous dépasse nous laisse trois jours à terre.
Talcahuano, près de Concepcion, nous offre une ville portuaire, grisonnante.
À un demi jour du départ pour Juan Fernandez, nous profitons d’un café pour lâcher nos bouteilles à la mer.
Quatorze personnes à bord, pas assez de couchettes pour tout le monde, je suis obligée de faire bannette commune avec un des marins. Le roulis nous empêche de bien dormir, ou nous berce, suivant l’allure du bateau.
Les jeunes nous essoufflent. Bien que notre team d’adulte tienne la route, ils accumulent les discordes.
Nous jouons franc jeu et leur montrons la route de la communication et de la confiance.
À Fleur de Passion et son cadre fabuleux, la chance de porter ces jeunes là où le soleil réchauffe les coeurs
Le journal Le Temps nous fait le cadeau de propager un de nos essai scientifique.
Je vous laisse le soin de jeter un oeil :
http://www.letemps.ch/sciences/2016/04/13/pollution-sonore-traumatise-faune-aquatique
Demain matin, nous partirons pour des eaux plus clémente, en espérant que nos estomacs tiennent la houle résiduelle !
Sophie
«Pour des enfants des villes, se retrouver sur les océans est sûrement le moyen de comprendre leur place de petits humains sur cette grande planète… et peut-être de dessiner une mission, celle de protéger notre terre. J’approuve !»
» Fleur de Passion raconte une histoire de désarmement au sens propre du terme, puisqu’avant d’être voilier, le bateau fut à moteur et militaire.
Comme si son destin pacifique, malgré les circonstances de sa naissance, était plus fort que tout et lui avait donné la capacité de surmonter les difficultés pour être cet espace d’accueil et de partage qu’il est depuis le milieu des années 1970. » Association Pacifique