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Shaïna nous parle de communication animale

« Les animaux partagent avec nous le privilège d’avoir une âme » citait Pythagore. Depuis l’antiquité l’animal est un sujet de recherche philosophique et les scientifiques travaillent désormais sur ce que tout propriétaire de chat ou de chien avait constaté : l’existence de la conscience animale. L’animal dispose des structures biologiques et anatomiques des états conscients et expriment des comportements intentionnels. Le corbeau cache un outil pour l’utiliser plus tard dans une tache, le chimpanzé cache une banane verte pour la manger une fois mûre par exemple. Ces comportements d’anticipation qualifiaient jusqu’à présent un état de conscience évolué spécifique à l’homme dans le règne animal. La douleur des animaux, sa reconnaissance, son évaluation, sa prise en charge et sa prévention ont été ainsi à l’origine du concept de « sentience ». La définition de ce terme anglais de sentience, élargit le champ des compétences animales jusqu’à évoquer leur conscience, le ressenti que les animaux ont de leurs émotions et de leurs souffrances. Il ne leur manquerait donc que la parole…? Alors comment se passer de mots pour communiquer avec les animaux ? C’est tout le travail de Shaïna Lebeau, spécialiste et formatrice en communication animale. Elle nous raconte son parcours et son expérience de télépathie avec les animaux ainsi que les merveilleux messages de sagesse qu’ils nous délivrent.

Comment entendez-vous le terme de conscience animale ?

Cela dépend de ce que l’on met derrière la notion de conscience animale. Pour moi la conscience de l’animal passe par la reconnaissance de qui il est vraiment : émotions identiques à celles de l’être humain, compassion, non jugement, amour… sans aucune condition. Demande-t-on son avis à l’animal sur sa propre conscience ? Ma seule réponse est de lui poser directement la question, sachant qu’on pose toujours une question précise et compréhensible par lui.

Avez-vous des conversations d’ordre métaphysique avec l’animal ?

On pose la question différemment, on demande à l’animal quelle est sa mission.

Cela va de la mission d’animal de compagnie à celle d’accompagnement de l’être humain dans son projet de vie, voire même l’aider à traverser une maladie ou la vieillesse. Les animaux ont accès à l’inconscient. Dans mes stages, je le vérifie chaque fois.

Diriez-vous que leur conscience est plus développée que la nôtre ?

Non, mais ils ne sont pas perturbés par le mental et les milliers de questions que l’être humain se pose, ils ont donc accès à l’essentiel. Ils sont connectés au moment présent.

Comment peut-on développer notre capacité télépathique avec les animaux ?

A la naissance nous avions ces capacités mais ensuite on les a mis de côté en répondant à ce qu’attendait de nous notre famille et notre environnement social. Pendant le stage on réactive ces compétences naturelles avec des exercices, des discussions et des réflexions basées sur mon observation de 15 ans en communication animale avant d’écrire le contenu des différents stages que je propose. Les stagiaires arrivent tous avec le doute. Il y a plusieurs types de doutes, y compris l’inquiétude de parvenir à communiquer avec les animaux. Les stagiaires sont en groupe avec le même animal et l’être humain valide, ou pas d’ailleurs, le ressenti du stagiaire. Les personnes repartent avec une nouvelle confiance en elles sur leur capacité à développer ce sens là.

Comment avez-vous découvert ce sixième sens justement ?

Enfant je vivais moitié à Paris, moitié dans les Ardennes. J’avais 8 ans et voulant me faire plaisir on a tué un coq que j’ai entendu crier et demander pourquoi on le tuait ! Quand j’en ai parlé on m’a demandé de me taire alors je me suis réfugiée dans le silence. Avec mon père, j’ai eu la chance de beaucoup voyager, notamment en Inde. A l’âge de 10 ans, j’ai vécu avec des moines Bouddhistes tibétains. Mon père, Bernard Lebeau, s’occupait de la donation d’un milliardaire à la lignée Karmapa. Il a obtenu pour eux la reconnaissance de leur statut religieux en France et il a également contribué à créer l’Union Bouddhiste de France. Mon père était comme moi, il parlait peu. Il est décédé d’une maladie neurologique grave qui lui a ôté l’usage de la parole. Alors j’ai commencé à recevoir des informations par images et ressentis. J’ai compris bien plus tard qu’il s’agissait de télépathie.

A quel moment êtes-vous sortie de votre silence ?

A 17 ans, j’ai quitté la maison familiale pour travailler. Une solution parfaite pour qui sait écouter. Dans ma vie professionnelle, je rencontrais des banquiers qui me racontaient leur vie. J’étais jeune et cela m’a questionné jusqu’à ce que je me décide à poursuive des études de sophrologie et d’hypnose. J’ai traversé la vie jusqu’à 45 ans, en me basant sur mon ressenti et mon intuition et sans trop me poser de questions…

 Comment passe t-on d’une carrière dans la finance à un métier de communicatrice animale ?

Les choses se sont faites naturellement quand des particuliers m’ont demandé de faire des communications avec leurs animaux. Une chose en amenant une autre, on m’a demandé d’enseigner mes connaissances. Les stages sont nés de mon expérience et ont grandi avec ma pratique.

Comment avez-vous la certitude que c’est l’animal qui vous parle et non pas une petite voix intérieure ?

On l’enseigne dans le stage de professionnalisation. Quand on capte l’information, il y a aussi une manière de la restituer à l’être humain. Par exemple ce chien qui me parle immédiatement d’abandon alors que la maîtresse ne cesse de me parler de ses relations avec ses parents, de leur maison, etc. Quand je lui ai demande pourquoi le chien me parle d’abandon, elle me confie qu’elle a été adoptée… ». Parfois il arrive que l’animal nous parle de choses que l’être humain souhaite cacher. Un animal qui disait vouloir sortir plus souvent alors que son propriétaire prétendait le sortir tous les soirs. En réalité, il le laissait dans la voiture car il allait boire un verre. Du coup, j’ai mis en place un code éthique sérieux car la communication animale ce n’est pas un jeu. On ne peut pas faire n’importe quoi. A travers l’animal on traite aussi bien souvent l’être humain. D’où l’importance de poser le cadre éthique de cette pratique. L’animal entend toutes les angoisses et les doutes de l’être humain. On peut donner une information à un animal, par exemple la date du déménagement, mais il va percevoir aussi tous les atermoiements de la personne concernant l’idée anxiogène du déménagement à venir. Il peut avoir un comportement inadapté. D’où l’origine des consultations en général.

Peut-on communiquer avec des animaux sauvages ?

Le niveau de communication va être différent selon qu’il s’agit d’un animal domestique ou sauvage, ce dernier va parler des petites choses de sa vie. On peut communiquer avec toutes sortes d’animaux y compris les grands fauves ou les mammifères marins. L’an dernier aux Açores j’ai eu l’occasion de communiquer avec un dauphin, en réalité il m’a parlé exclusivement de moi ! Tous les animaux ont accès à notre inconscient. Par exemple sur quatre tortues, trois veulent être libérées et une veut rester dans le parc parce que ça la sécurise. Sur trois lionnes qui chassent une gazelle dans la savane, chacune aura son mode de perception de la gazelle propre à sa personnalité. La grande question dans le degré de communication, c’est de savoir si l’animal est en relation avec un être humain. Car dans ce cas là, sa communication est précisément liée à lui.

Travaillez vous avec d’autres professionnels pour soigner l’animal ?

J’ai une liste de personnes auxquels je fais appel, ostéopathe, vétérinaire, éducation canine positive, etc. Il est important d’avoir de l’éthique et de l’amour pour les animaux, c’est la base.

Y a-t-il une évolution dans l’accueil fait à cette nouvelle profession de communicateur animal ?

Il y a une évolution globale sur beaucoup de plans pas seulement la communication animale. D’ailleurs cette ouverture a aussi avec ses effets pervers. On n’est pas communicateur animal professionnel en deux jours, c’est impossible.

Recevez-vous des messages d’animaux revêtant un caractère universel ?

Avec les stagiaires, on fait régulièrement des pratiques avec des baleines ou des dauphins et là effectivement le message est plus universel et sans jugement. Les animaux ont confiance en l’être humain même quand ils ont été maltraités, ils peuvent être tristes, voire même anéantis mais ils n’en veulent pas à l’être humain car ils comprennent que c’est la souffrance qui est à l’origine du mauvais traitement. Ils ont une mission.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans la communication animale ?

Chaque communication est extraordinaire. C’est magique jusqu’au moment ou l’être humain met en action le comportement adapté et demandé par l’animal et qu’il y a ensuite des manifestations de joie, de soulagement chez l’animal qui reprend un comportement « normal ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Valérie Penven supports

Anthony Tâche

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